5 conseils pour réussir sa mission d’analyste KYC en mode « Projet »
En position de consultant, l’analyste KYC est amené à travailler dans deux contextes : soit en charge des demandes ponctuelles générées par les lignes métiers ou en charge de projets spécifiques. Ces 5 conseils sont destinés à l’analyste positionné sur des missions de type « projets »
1 – IDENTIFIER AVEC PRÉCISION LES ENJEUX DU PROJET
Une grande partie des projets KYC proposés par les clients sont de type :
– Entrée en relation de masse : de nombreuses entrées en relation à mettre en conformité
– Remédiation : identification puis mise en conformité de clients existants ne bénéficiant plus des accords KYC nécessaires pour générer un cycle de revue
Quel que soit le projet faisant l’objet de la mission, le consultant en début de mission devra définir avec précision l’objet de son intervention chez le client afin d’avoir en tête dans quel contexte il intervient. Cela le rendra pertinent vis-à-vis de ses interlocuteurs et apte à répondre efficacement aux demandes du client.
2 – IDENTIFIER LES INTERLOCUTEURS-CLÉS
Quel que soit le périmètre sur lequel il sera affecté, il sera communiqué au consultant une liste de contacts à joindre afin de l’assister sur sa mission. Il peut s’agir d’un contact pays qui viendra vérifier la bonne conformité du dossier KYC vis-à-vis de la réglementation locale, une personne dédiée en charge des demandes des demandes de documentation client, etc. Il s’agira pour le consultant d’établir une relation privilégiée avec ce(s) contact(s) afin de mener à bien sa mission.
3 – IDENTIFIER LES PROCÉDURES LIÉES AU PROJET
Il est courant pour un projet de bénéficier d’un cadre de procédure dédié facilitant les mises en conformité des dossiers. Le consultant devra porter une attention particulière aux waivers générés par les équipes Compliance (avis des équipes conformité tranchant un sujet de procédure) ou aux directives émises par son management afin de mener le projet à bien.
Par exemple, un projet de remédiation se verra dans la plupart des cas attribuer plusieurs allègements sur la documentation du fait de l’existence de documentation ou waivers au niveau groupe.
4 – COMMUNIQUER INTELLIGEMMENT SUR SES DIFFICULTÉS
Il arrive régulièrement de se retrouver en phase de blocage au moment de traiter ses premiers dossiers. Dans ce cas, il est important pour le consultant de se tourner vers les analystes ayant plus de séniorité que lui pour obtenir l’assistance nécessaire sur ses difficultés. L’enjeu étant de ne pas se tourner automatiquement vers le client ou le manager d’équipe (il s’agit souvent de la même personne) afin de montrer son autonomie et sa faculté à affronter les obstacles.
Le consultant dirigera ses demandes exclusivement vers les analystes travaillant sur le projet sur lequel il est mobilisé de façon à ne pas appliquer des procédures qui se trouveraient non applicables.
5 – AGIR AVEC AUTONOMIE
Dans le prolongement du point 4, le consultant devra s’assurer (une fois la formation de base reçue) de gérer ses dossiers du début à la fin avec autonomie. Ce facteur est grandement vecteur de satisfaction client. Coté pratique, il s’agira pour le consultant de faire son maximum pour manager ses interlocuteurs dédiés plutôt que d’escalader systématiquement à son management. Une très grande majorité des sujets KYC peuvent être réglés par une discussion téléphonique. Ainsi le consultant ne devra pas hésiter à créer un contact direct avec les interlocuteurs avec lesquels sont générés des désaccords.
Auteur : David JULLIARD, consultant FINAE CONSEIL